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La justice a jusqu'en novembre pour mener le dossier au tribunal et éviter la prescription

Dans le dossier de la disparition et de la mort d'Annie De Poortere, la récente modification de la loi sur les délais de prescription signifie que la justice a encore une chance de juger l'ex-conjoint, mais l'affaire doit être portée devant le tribunal dans un délai de six mois. Cette information est confirmée par des sources proches de l'enquête.

Si l'affaire ne peut être renvoyée avant le 12 novembre, elle sera classée sans suite et le suspect sera blanchi.

Le samedi 27 avril dernier, les restes d'un corps ont été découverts dans la Kerkstraat à Sint-Martens-Latem lors de travaux de rénovation à proximité de la maison qu'occupait Annie De Poortere, disparue le 12 novembre 1994. Sur la base de "plusieurs indices sérieux", le parquet estime que les restes appartiennent à la femme, âgée de 48 ans au moment de sa disparition. Le mari d'Annie De Poortere, H.D., aujourd'hui âgé de 78 ans, a été interpellé et longuement interrogé. Le juge d'instruction a décidé de mettre l'homme, soupçonné d'assassinat, sous mandat d'arrêt et de le placer sous surveillance électronique.

Le suspect nie toute implication dans la mort présumée d'Annie De Poortere. Il a toutefois reconnu avoir enterré sa conjointe, ont appris les proches de la disparue. L'enquête devra révéler son rôle exact, indique le parquet, sans donner plus de détails.

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