Partager:
L'Union sacrée de la Nation (USN), la vaste plateforme fidèle au président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a raflé la plupart des gouvernorats de province et a obtenu une majorité écrasante au Sénat, la chambre haute du parlement de la République démocratique du Congo (RDC) lors d'élections organisées lundi, rapporte mardi la presse kinoise, qui fait état de soupçons de corruption.
Ces scrutins indirects se sont tenus dans vingt des 26 provinces du pays au sein des assemblées provinciales, elles-mêmes élues le 20 décembre dernier lors d'élections générales (présidentielle, législatives, provinciales et municipales).
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) les a reportés dans les provinces du Nord-Kivu, d'Ituri (nord-est), du Nord-Ubangi (nord), du Kwilu (ouest), de l'Équateur (nord-ouest) et du Mai-Ndombe (nord-ouest) pour des raisons diverses, allant de violences à des retards d'autres élections après des fraudes lors des élections de décembre.
"Élections des sénateurs et gouverneurs: l'USN rafle tous les gouvernorats et obtient une majorité écrasante au Sénat", titre mardi le journal La Tempête des Tropiques. Ces élections, écrit le quotidien, ont permis à la famille politique du président Tshisekedi, de rafler presque tous les gouvernorats, ajoute-t-il.
Pour les sénatoriales, l'Union sacrée obtient une majorité écrasante dans la plupart des provinces du pays, poursuit le journal qui relaie les résultats provisoires de ces scrutins.
Selon l'agence congolaise de presse (ACP, officielle), "sous haute surveillance policière dans les périmètres des sièges des Assemblées provinciales du pays, tout s'est déroulé sans incident, de la campagne au dépouillement, en passant par le vote.
"C'est pour la première fois (dans l'histoire de la Céni) que les députés provinciaux participent à un scrutin cumulé sénateurs-gouverneurs. C'est une innovation de l'actuel bureau", a expliqué une responsable de la centrale électorale, Aimée Lihaha, à l'ACP.
